L’hiver a défleuri la lande et le courtil.

Tout est mort. Sur la roche uniformément grise

Où la lame sans fin de l’Atlantique brise,

Le pétale fané pend au dernier pistil.
Et pourtant je ne sais quel arome subtil

Exhalé de la mer jusqu’à moi par la brise,

D’un effluve si tiède emplit mon coeur qu’il grise ;

Ce souffle étrangement parfumé, d’où vient-il ?
Ah ! Je le reconnais. C’est de trois mille lieues

Qu’il vient, de l’Ouest, là-bas où les Antilles bleues

Se pâment sous l’ardeur de l’astre occidental ;
Et j’ai, de ce récif battu du flot kymrique,

Respiré dans le vent qu’embauma l’air natal

La fleur jadis éclose au jardin d’Amérique.

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Brise marine
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