L’homme et la bête, tels que le beau monstre antique,

Sont entrés dans la mer, et nus, libres, sans frein,

Parmi la brume d’or de l’âcre pulvérin,

Sur le ciel embrasé font un groupe athlétique.
Et l’étalon sauvage et le dompteur rustique,

Humant à pleins poumons l’odeur du sel marin,

Se plaisent à laisser sur la chair et le crin

Frémir le flot glacé de la rude Atlantique.
La houle s’enfle, court, se dresse comme un mur

Et déferle. Lui crie. Il hennit, et sa queue

En jets éblouissants fait rejaillir l’eau bleue ;
Et, les cheveux épars, s’effarant dans l’azur,

Ils opposent, cabrés, leur poitrail noir qui fume,

Au fouet échevelé de la fumante écume.

Évaluations et critiques :

Le bain
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