Plutôt la mort me vienne dévorer

Plutôt la mort me vienne dévorer,

Et engloutir dans l’abîme profonde

Du gouffre obscur de l’oblivieuse onde,

Qu’autre que toi, l’on me voit adorer.
Mon bracelet, je te veux honorer

Comme mon plus précieux en ce monde :

Aussi viens-tu d’une perruque blonde,

Qui pourrait l’or le plus beau redorer.
Mon bracelet, mon cher mignon, je t’aime

Plus que mes yeux, que mon coeur, ni moi-même,

Et me seras à jamais aussi cher
Que de mes yeux m’est chère la prunelle ;

Si que le temps ni autre amour nouvelle

Ne te feront de mon bras delâcher.

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Plutôt la mort me vienne dévorer
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