Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur

Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur,

Diane au monde haut, moyen et bas préside,

Et ses chevaux, ses chiens, ses Euménides guide,

Pour éclairer, chasser, donner mort et horreur.
Tel est le lustre grand, la chasse et la frayeur

Qu’on sent sous ta beauté claire, prompte, homicide,

Que le haut Jupiter, Phébus, et Pluton cuide

Son foudre moins pouvoir, son arc, et sa terreur.
Ta beauté par ses rais, par son rets, par la crainte,

Rend l’âme éprise, prise, et au martyre étreinte :

Luis-moi, prends-moi, tiens-moi, mais hélas, ne me perds
Des flambeaux forts et griefs, feux, filets et encombres,

Lune, Diane, Hécate, aux cieux, terre et enfers

Ornant, quêtant, gênant nos dieux, nous, et nos ombres.

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Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur
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