Le Suicidé de nuit

Les rameaux verts s’inclinent

quand la libellule apparaît au détour du sentier

J’approche d’une pierre tombale plus transparente

que la neige blanche comme le lait blanche

comme la chaux blanche blanche comme les murailles

La libellule patauge dans les flaques de lait

L’armure de verre tremble frémit se met en marche

Les arcs-en-ciel se nouent à la Louis XV

Eh quoi ? déjà le sol dérobé par notre route dresse la main

Se bat avec l’armure de verre

Sonne aux portes

Flotte dans l’air

Crie

Gémit pleure ah ! ah ! ah ! ah ! sillage tu meurs en ce bruit bleu rocher

Les grands morceaux d’éponges qui tombent du ciel recouvrent les cimetières

Le vin coule avec un bruit de tonnerre

Le lait le sol dérobé l’armure se battent sur l’herbe

qui rougit et blanchit tour à tour

Le tonnerre et l’éclair et l’arc-en-ciel

Ah ! sillage tu crevasses et tu chantes

La petite fille s’en va à l’école en récitant sa leçon.

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Le Suicidé de nuit
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