Les feuilles des bois sont rouges et jaunes ;

La forêt commence à se dégarnir ;

L’on se dit déjà : L’hiver va venir,

Le morose hiver de nos froides zones.
Sous le vent du nord tout va se ternir…

Il ne reste plus de vert que les aulnes,

Et que les sapins dont les sombres cônes

Sous les blancs frimas semblent rajeunir.
Plus de chants joyeux, plus de fleurs nouvelles !

Aux champs moissonnés les lourdes javelles

Font sous leur fardeau crier les essieux.
Un brouillard dormant couvre les savanes ;

Les oiseaux s’en vont, et leurs caravanes

Avec des cris sourds passent dans les cieux !
(1878)

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Octobre
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