Au jour court, la maison du garde est en lisière avec le visage enfermé d'une fille. De là suivre à la trace la fée Lusigne qui amena l'invasion vandale du Barrois. La

guerrière n'a plus de consistance, sinon celle d'une gelée blanche qui ravage encore un peu plus la prèle et la feuille morte.
II
Retour de chasse. Une gloire corrige les visages. Les visages s'orientent vers ce lointain où passent et se défont les châteaux nuageux. Ces énigmes seront portées dans

un de ces livres d'automne, comme le chagrin de l'esseulée dont le fiancé éphémère est achevé par le brouillard dans les tranchées. Les vieux cuivres du reich

bruissent sous la pluie fine. En fin de ligne, entrevu et sans voix, boitille le brocard, héritier taré des derniers ottonides.
III
Les essences alors confondues dans le dépouillement universel, c'est de loin en loin le vide qui se métamorphose par la fuite des taillis. Les âmes, comme elles transhument par

là, sont reconnues à leur parfum de mousse et de fumée bleue. Ou les bois ainsi qu'une cursive pâle à l'horizon.

Dominique Pagnier

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Aumont
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