Je te salue, ô an climaterique

Que la nature ingénieuse a fait

De sept fois neuf, nombre le plus parfait,

An de mes maux but et ressource unique.
Si de nos jours la fin se prognostique

Par ta venue, et que le neuf fois sept,

Produis en nous un merveilleux effect,

Brave je fay à mes malheurs la nique.
Vien hardiment, vien désirée mort,

De ma tourmente et orage le port,

Par toy mon ame est jusqu'au ciel ravie.
Fay moy quitter ce monde passager,
Fay moy mignonne, avecque

Dieu loger :

Fay qu'en mourant je retrouve la vie.

Etienne Pasquier
Sonnets

Évaluations et critiques :

Sonnet Xix
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