Oh ! comme tu vieillis !

Oh ! comme tu vieillis ! tu n’en es pas moins belle ;

Ton front au poids des ans refuse de fléchir.

La rose de ta lèvre est peut-être éternelle,

Puisque pleurs ni baisers, rien n’a pu la flétrir !

Oh ! comme tu vieillis ! Je te retrouve toute,

Comme autrefois, — après deux ans d’amour cueillis !

Mais sur ce cœur à toi, ton cœur frissonne et doute…

Pauvre enfant, comme tu vieillis !

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Oh ! comme tu vieillis !
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