Ex imo.
….. C’était dans la ville adorée

Sarcophage pour moi des premiers souvenirs,

Où tout enfant j’avais, en mon âme enivrée

Rêvé ces bonheurs fous qui restent des désirs !

C’était là… qu’une après-midi, dans une rue,

Dont un soleil d’août, de sa lumière drue,

Frappait le blanc pavé désert, ? qu’elle passa,

Et qu’en moi, sur ses pas, tout mon cœur s’élança !

Elle passa, charmante à n’y pas croire,

Car ils la disent laide ici, ? stupide gent !

Tunique blanche au vent sur une robe noire,

Elle était pour mes jeux comme un vase élégant

Incrusté d’ébène et d’ivoire !

Je la suivis… ? Ton cœur ne t’a pas dit tout bas
Que quelqu’un te suivait, innocente divine,

Et mettait… mettait, pas pour pas,

Sa botte où tombait ta bottine ?…

Qui sait ? Dieu te sculpta peut-être pour l’amour,

Ô svelte vase humain, élancé sur ta base !

Pourquoi donc n’es-tu pas, ô Vase !

L’urne de ce cœur mort que tu fis battre un jour !
Août 1875.

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