03 – Verger

Jamais la terre n’est plus réelle

que dans tes branches, ô verger blond,

ni plus flottante que dans la dentelle

que font tes ombres sur le gazon.
Là se rencontre ce qui nous reste,

ce qui pèse et ce qui nourrit

avec le passage manifeste

de la tendresse infinie.
Mais à ton centre, la calme fontaine,

presque dormant en son ancien rond,

de ce contraste parle à peine,

tant en elle il se confond.

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03 – Verger
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