Absurde et ridicule à force d’être rose,

A force d’être blanche, à force de cheveux

Blonds, ondés, crêpelés, à force d’avoir bleus

Les yeux, saphirs trop vains de leur métempsycose.
Absurde, puisqu’on n’en peut pas parler en prose,

Ridicule, puisqu’on n’en a jamais vu deux,

Sauf, peut-être, dans des keepsakes nuageux…

Dépasser le réel ainsi, c’est de la pose.
C’en est même obsédant, puisque le vert des bois

Prend un ton d’émeraude impossible en peinture

S’il sert de fond à ces cheveux contre nature.
Et ces blancheurs de peau sont cause quelquefois

Qu’on perdrait tout respect des blancheurs que le rite

Classique admet: les lys, la neige. Ça m’irrite!

Évaluations et critiques :

Révolte
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre poésie avec le monde! Quelle est votre opinion sur ce poème?

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x