Le quadrige céleste à l’horizon descend,

Et, voyant fuir sous lui l’occidentale arène,

Le Dieu retient en vain de la quadruple rêne

Ses étalons cabrés dans l’or incandescent.
Le char plonge. La mer, de son soupir puissant,

Emplit le ciel sonore où la pourpre se traîne,

Tandis qu’à l’Est d’où vient la grande nuit sereine

Silencieusement s’argente le Croissant.
Voici l’heure où la Nymphe, au bord des sources fraîches

Jette l’arc détendu prés du carquois sans flèches.

Tout se tait. Seul, un cerf brame au loin vers les eaux.
La lune tiède luit sur la nocturne danse,

Et Pan, ralentissant ou pressant la cadence,

Rit de voir son haleine animer les roseaux.

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Nymphée
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