A Emmanuel Lansyer.
Il a compris la race antique aux yeux pensifs

Qui foule le sol dur de la terre bretonne,

La lande rase, rose et grise et monotone

Où croulent les manoirs sous le lierre et les ifs.
Des hauts talus plantés de hêtres convulsifs,

Il a vu, par les soirs tempétueux d’automne,

Sombrer le soleil rouge en la mer qui moutonne ;

Sa lèvre s’est salée à l’embrun des récifs.
Il a peint l’Océan splendide, immense et triste,

Où le nuage laisse un reflet d’améthyste,

L’émeraude écumante et le calme saphir ;
Et fixant l’eau, l’air, l’ombre et l’heure insaisissables,

Sur une toile étroite il a fait réfléchir

Le ciel occidental dans le miroir des sables.

Évaluations et critiques :

Un peintre
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