À Camille de Sainte-Croix.
Vous cachez vos cheveux, la toison impudique,

Vous cachez vos sourcils, ces moustaches des yeux,

Et vous cachez vos yeux, ces globes soucieux,

Miroirs plein d’ombre où reste une image sadique ;
L’oreille ourlée ainsi qu’un gouffre, la mimique

Des lèvres, leur blessure écarlate, les creux

De la joue, et la langue au bout rose et joyeux,

Vous les cachez, et vous cachez le nez unique !
Votre voile vous garde ainsi qu’une maison

Et la maison vous garde ainsi qu’une prison ;

Je vous comprends : l’Amour aime une immense scène.
Frère, n’est-ce pas là la femme que tu veux :

Complètement pudique, absolument obscène,

Des racines des pieds aux pointes des cheveux ?

Évaluations et critiques :

Musulmanes
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez des choses à dire sur ce poème? Partagez-les! Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x