L’automne a lentement mouillé les paysages

L’automne a lentement mouillé les paysages;

Son humide tristesse en mon cœur s’insinue.

La nature, pourtant, ne peut me sembler nue.

Puisque en elle, au lointain, respire ton visage.
Je reproche à mes yeux de se sentir déçus

Par la légère pluie enserrant l’univers.

Mais l’été fut plaintif. Bientôt voici l’hiver.

Et je me sens mourir, car je n’ai pas reçu

Les seuls dons que mon cœur hanté se représente:

Mon épaule meurtrie, et ta tête, pesante…

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L’automne a lentement mouillé les paysages
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