Puisque tes jours ne t’ont laissé

Puisque tes jours ne t’ont laissé

Qu’un peu de cendre dans la bouche,

Avant qu’on ne tende la couche

Où ton coeur dorme, enfin glacé,

Retourne, comme au temps passé,

Cueillir, près de la dune instable,

Le lys qu’y courbe un souffle amer,

- Et grave ces mots sur le sable :

Le rêve de l’homme est semblable

Aux illusions de la mer.

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Puisque tes jours ne t’ont laissé
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