La Clairière

Le socle sans statue, à l’ombre de ces arbres

S’enfonce dans le sol un peu plus chaque jour

Sous l’invisible poids d’un fantôme de marbre

Qui le piétine et le talonne et se fait lourd.
À moins qu’en s’en allant vers un fatal banquet

Le commandeur ne l’ait renvoyé au naufrage.

Comme un caillou qu’on jette à l’eau, du bord des plages,

Il fait mouche à sa cible et rejoint son reflet.
Mais je devrais entendre, au moins, près de l’étang

La fanfare sonnée par Don Juan qui l’invite…

La voici, les échos la portent, je l’entends.

Je sens sous mes deux pieds la terre qui palpite.

Évaluations et critiques :

La Clairière
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x