La mort de l’aigle

Quand l’aigle a dépassé les neiges éternelles,

A ses larges poumons il veut chercher plus d’air

Et le soleil plus proche en un azur plus clair

Pour échauffer l’éclat de ses mornes prunelles.
Il s’enlève. Il aspire un torrent d’étincelles.

Toujours plus haut, enflant son vol tranquille et fier,

Il plane sur l’orage et monte vers l’éclair

Mais la foudre d’un coup a rompu ses deux ailes.
Avec un cri sinistre, il tournoie, emporté

Par la trombe, et, crispé, buvant d’un trait sublime

La flamme éparse, il plonge au fulgurant abîme.
Heureux qui pour la Gloire ou pour la Liberté,

Dans l’orgueil de la force et l’ivresse du rêve,

Meurt ainsi d’une mort éblouissante et brève !

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La mort de l’aigle
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