À Claudius Popelin (Sonnet I)

Le temps efface l’Art avec un doigt trop prompt,

Et l’Éternité manque à la forme divine.

Le Vinci sous son crêpe à peine se devine,

Et de Monna Lisa l’ombre envahit le front.
Ce que nos yeux ont vu, bien peu d’yeux le verront.

On cherche au Vatican Raphaël en ruine,

Michel-Ange s’éteint aux murs de la Sixtine;

Comme Apelle et Zeuxis ils s’évanouiront.
Mais toi, mon Claudius, tu fixes ta pensée;

Tel que l’ambre une fleur, l’immarcescible émail

Contre les ans vaincus abrite ton travail.
Des reflets de l’Iris ton œuvre est nuancée,

L’ardente transparence y luit sous le paillon,

Et chez toi l’Idéal a toujours son rayon.
1866

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À Claudius Popelin (Sonnet I)
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