Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu vois

Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu vois

Furent premièrement le clos d’un lieu champêtre :

Et ces braves palais, dont le temps s’est fait maître,

Cassines de pasteurs ont été quelquefois.
Lors prirent les bergers les ornements des rois,

Et le dur laboureur de fer arma sa dextre :

Puis l’annuel pouvoir le plus grand se vit être,

Et fut encor plus grand le pouvoir de six mois :
Qui, fait perpétuel, crut en telle puissance,

Que l’aigle impérial de lui prit sa naissance :

Mais le Ciel, s’opposant à tel accroissement,
Mit ce pouvoir ès mains du successeur de Pierre,

Qui sous nom de pasteur, fatal à cette terre,

Montre que tout retourne à son commencement.

Évaluations et critiques :

Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu vois
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x