Comme le marinier, que le cruel orage

Comme le marinier, que le cruel orage

A longtemps agité dessus la haute mer,

Ayant finalement à force de ramer

Garanti son vaisseau du danger du naufrage,
Regarde sur le port, sans plus craindre la rage

Des vagues ni des vents, les ondes écumer ;

Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer,

En vain tendre les mains vers le front du rivage :
Ainsi, mon cher Morel, sur le port arrêté,

Tu regardes la mer, et vois en sûreté

De mille tourbillons son onde renversée :
Tu la vois jusqu’au ciel s’élever bien souvent,

Et vois ton Du Bellay à la merci du vent

Assis au gouvernail dans une nef percée,

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Comme le marinier, que le cruel orage
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