Ô jeune cavale, au regard farouche,

Qui cours dans les prés d’herbe grasse emplis,

L’écume de neige argente ta bouche,

La sueur ruisselle à tes flancs polis.

Vigoureuse enfant des plaines de Thrace,

Tu hennis au bord du fleuve mouvant,

Tu fuis, tu bondis, la crinière au vent :

Les daims auraient peine à suivre ta trace.

Mais bientôt, ployant sur tes jarrets forts,

Au hardi dompteur vainement rebelle,

Tu te soumettras, humble et non moins belle,

Et tes blanches dents rongeront le mors !

Évaluations et critiques :

La cavale
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