(II)
Sous les vitres du hall nitreux que le froid fore

Et vrille et que de mats brouillards baignent de vair,

Un soir, en tout à coup de gel, s’ouvre l’hiver,

Dans le foyer, fourbi de naphte et de phosphore
Qui brûle : et le charbon pointu se mousse d’or

Et le posthume été dans l’or se réitère ;

Il émeraude un bol, il enturquoise un verre

Et multiplie en chatons d’or son âme encor.
Par à travers ce feu qui le détruit, sa joie

Est de faire des fleurs parmi les lustres, vivre !

Et d’allumer sa mort comme une fête. Au loin,
Lorsque tonne l’automne et que le vent disjoint

On serre en noeud ses poings et que gratte le givre…

Ô cette mort que l’on torture et qui flamboie !

Évaluations et critiques :

Des Soirs
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion et dites-nous ce que vous pensez de ce poème. Montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x