A l’hirondelle

Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,

La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,

Et nourrit tes petits qui, débiles encor,

Nus, tremblants, dans les airs n’osent prendre l’essor.

Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes.

Tu chantes ; elle chante. A vos chansons fidèles

Le moissonneur s’égaye, et l’automne orageux

En des climats lointains vous chasse toutes deux.

Oses-tu donc porter, dans ta cruelle joie,

A ton nid sans pitié cette innocente proie ?

Et faut-il voir périr un chanteur sans appui

Sous la morsure, hélas ! d’un chanteur comme lui !

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A l’hirondelle
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