Hasards noirs des voyages

I
Parfaitement éveillée et très belle

A-t-elle le pain qu’il lui faut

Elle n’a que sa beauté

Cet éclat perché haut comme une étoile seule

Pourtant la terre est là
II
Pour voir la terre il faut voir

L’homme et ses enfants hors d’âge
Nul n’a de nom ni d’empire
III
Ô ma muette désolée

Le chasseur ivre prend ta place

Contemplons le souverain maître

Il s’engourdit

L’acier prolongeait sa prunelle

Pour lui maintenant le monde est couché
IV
Et sous les couvertures dures de la terre

La vie est pleine comme un œuf

D’un bouquet d’ombres colorées ombres formées et mûres

Et de jolies yeux purs riant à des langues tirées
V
Ô ma sœur mon bel amant

Je te garde le soleil

Le bel espoir du soleil

Je te réchaufferai

Je te désaltérerai
VI
La clarté perce les murs

La clarté perce tes yeux

Tu vas voir et tu vivras
VII
Nos caresses d’or nos vagues lustrées

Nos corps confondus le temps transparent

Nous concevrons le bonheur

Dans le plus grand des miroirs.

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Hasards noirs des voyages
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