Fête de nuit

À Paulowski tout est prestige :

Jardin, musique ; mais le soir

Le rhume à son aise y voltige,

Prenant son aile pour mouchoir.
La fraîcheur tombant de la nue

Met une perle à tous les nez ;

Gluck tousse, Mozart éternue

Dans les cuivres enchifrenés.
La chandelle humide et flasque

Débande sous l’archet mouillé,

Et la peau du tambour de basque

Plisse comme un vieux cul mouillé.
Au banc où siègent les coquettes

Si quelque désir vous guidait,

Poussez hardiment vos conquêtes :

Chaque banquette est un bidet.

Évaluations et critiques :

Fête de nuit
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