Je n’ai jamais pensé que cette voûte ronde

Je n’ai jamais pensé que cette voûte ronde

Couvrît rien de constant : mais je veux désormais,

Je veux, mon cher Morel, croire plus que jamais

Que dessous ce grand Tout rien ferme ne se fonde,
Puisque celui qui fut de la terre et de l’onde

Le tonnerre et l’effroi, las de porter le faix,

Veut d’un cloître borner la grandeur de ses faits,

Et pour servir à Dieu abandonner le monde.
Mais quoi ? que dirons-nous de cet autre vieillard,

Lequel ayant passé son âge plus gaillard

Au service de Dieu, ores César imite ?
Je ne sais qui des deux est le moins abusé :

Mais je pense, Morel, qu’il est fort malaisé

Que l’un soit bon guerrier, ni l’autre bon ermite.

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Je n’ai jamais pensé que cette voûte ronde
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