Sur la route en revenant des sommets rencontré
par les corbeaux et les châtaignes
Salué la jalousie et la pâle flatteuse
Le désastre. Enfin le désastre annoncé
Pourquoi pâlir, pourquoi frémir ?
Salué la jalousie et le règne animal avec la fatigue
avec le désordre avec la jalousie
Un voile qui se déploie au-dessus des têtes nues
Je n’ai jamais parlé de mon rêve de paille
Mais où sont partis les arbres solitaires du théâtre
Je ne sais où je vais j’ai des feuilles dans les mains
j’ai des feuilles dans la bouche
Je ne sais si mes yeux se sont clos cette nuit
sur les ténèbres précieuses ou sur un fleuve d’or et de flamme
Est-il le jour des rencontres et des poursuites
J’ai des feuilles dans les mains j’ai des feuilles dans la bouche.
Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.