Croisades du silence

Et maintenant

que les vastes oiseaux se suicident

que les entrailles des animaux noircissent sur le couteau du sacrifice

que les prêtres se plantent une vocation aux carrefours noués dans le terreau du bric-à-brac
Noir c’est noir non noir

noir lieu-dit

lieu de stigmates

feu de chair comme mémoré
lorsque dans tes venaisons une pierre comble à milles visages

le grand trou que dans tes chairs faisait l’eau sombre

de la parole l’éteint Chimborazo dévore encore le monde.

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Croisades du silence
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