Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte

Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte,

Si profonde qu’elle en est sainte

Et qu’à travers le corps même, l’amour soit clair ;

Nous descendons ensemble au jardin de la chair.
Tes seins sont là ainsi que des offrandes,

Et tes deux mains me sont tendues ;

Et rien ne vaut la naïve provende

Des paroles dites et entendues.
L’ombre des rameaux blancs voyage

Parmi ta gorge et ton visage

Et tes cheveux dénouent leur floraison,

En guirlandes, sur les gazons.
La nuit est toute d’argent bleu,

La nuit est un beau lit silencieux,

La nuit douce, dont les brises vont, une à une,

Effeuiller les grands lys dardés au clair de lune.

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Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte
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