Jack l’Égareur

À Denise
Dans les trémies du ciel

un archange nage, comme il sied, vers une usine.

Faux-monnayeurs que faites-vous de mes ongles ?

J’ai lu dans le journal un roman dont j’étais le héros

toujours à l’aise quand il fait pluie.

Mon cœur bat l’extinction des feux,

Mes yeux sont la nuit.

Je veille mes lendemains avec anxiété.

Au bout d’un an et deux jours…

alors il se fit une journée de pluie et les sept phares merveilleux

du monde…

Escadres souterraines ne vous approchez pas de mon tombeau :

Je suis employé à déclouer les vieux cercueils

pour répartir équitablement les ossements

entre les anciennes sépultures

et les neuves.

Quelle profession ? Profession de foi tu ne figures pas au Bottin.

Les photographes rougiraient si vous les regardiez en pleurant.

Je suis un mort de fraîche date.

Si vous rencontrez un corbillard déchaussez-vous,

Cela fera du bien au mort.

Il se lèvera,

il se sortira,

il chantera,

il chantera la chanson des quadrilles

et dans le futur on verra les nouveau-nés arriver au monde

escortés de squelettes.

Ce ne seront partout que grossesses de géantes,

Il sera de bon ton chez les élégantes

de faire monter en bague

les larmes solides des morts à l’occasion des naissances.

Amour haut parleur, sirène à corps d’oiseau,

je vous quitte.

Je vais goûter le silence cette belle algue où dorment les requins.

Évaluations et critiques :

Jack l’Égareur
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x