A Maggie
Octobre m’apparaît comme un parc solitaire :

Les mûres frondaisons commencent à brunir.

Et des massifs muets monte une odeur légère,

Cet arôme plus doux des fleurs qui vont mourir.
L’étang, les yeux voilés, rêve, plein de mystère,

Au fantôme ondoyant de quelque souvenir ;

Une langueur exquise a pénétré la terre,

Le temps même a plié son aile pour dormir.
Le ciel, plus imprécis, fait l’âme plus profonde.

On sent flotter en soi tout le passé du monde

Et, secoué soudain d’un grand frisson pieux,
L’on croit ouïr au loin des rumeurs sibyllines,

Tandis que, dans la pourpre ardente des collines.

Semble saigner encor le sang des anciens dieux.

Évaluations et critiques :

Octobre
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