L’amour de la Patrie est le premier amour

L’amour de la Patrie est le premier amour

Et le dernier amour après l’amour de Dieu.

C’est un feu qui s’allume alors que luit le jour

Où notre regard luit comme un céleste feu ;
C’est le jour baptismal aux paupières divines

De l’enfant, la rumeur de l’aurore aux oreilles

Frais écloses, c’est l’air emplissant les poitrines

En fleur, l’air printanier rempli d’odeurs vermeilles.
L’enfant grandit, il sent la terre sous ses pas

Qui le porte, le berce, et, bonne, le nourrit,

Et douce, désaltère encore ses repas

D’une liqueur, délice et gloire de l’esprit.
Puis l’enfant se fait homme ou devient jeune fille

Et cependant que croît sa chair pleine de grâce,

Son âme se répand par-delà la famille

Et cherche une âme soeur, une chair qu’il enlace ;
Et quand il a trouvé cette âme et cette chair,

Il naît d’autres enfants encore, fleurs de fleurs

Qui germeront aussi le jardin jeune et cher

Des générations d’ici, non pas d’ailleurs. [...]

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L’amour de la Patrie est le premier amour
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