Un moment suffira pour payer une année ;

Le regret plus longtemps ne peut nourrir mon sort.

Quoi ! L’amour n’a-t-il pas une heure fortunée

Pour celle dont, peut-être, il avance la mort ?
Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;

Et si c’est trop d’une heure… un moment ! Un moment !
Vois-tu ces fleurs, amour ? C’est lui qui les envoie,

Brûlantes de son souffle, humides de ses pleurs ;

Sèche-les sur mon sein par un rayon de joie,

Et que je vive assez pour lui rendre ses fleurs !
Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;

Et si c’est trop d’une heure… un moment ! Un moment !
Rends-moi le son chéri de cette voix fidèle :

Il m’aime, il souffre, il meurt, et tu peux le guérir !

Que je sente sa main, que je dise :  » C’est elle !  »

Qu’il me dise :  » Je meurs !  » alors, fais-moi mourir.
Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;

Et si c’est trop d’une heure… un moment ! Un moment !

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Un moment
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