Je fais la cour à ma Destinée ;
Et demande: « Est-ce pour cette année ? »
Je la prends par la douceur, en Sage,
Tout aux arts, au bon cœur, aux voyages….
Et vais m’arlequinant des défroques
Des plus grands penseurs de chaque époque….
Et saigne ! en jurant que je me blinde
Des rites végétatifs de l’Inde…..
Et suis digne, allez, d’un mausolée
En pleine future Galilée !
De la meilleure grâce du monde,
Donc, j’attends que l’Amour me réponde….
Ah ! tu sais que Nul ne se dérange,
Et que, ma foi, vouloir faire l’ange….
Je ferai l’ange! Oh! va, Destinée,
Ta nuit ne m’irait pas chiffonnée !
Passe! et grâce pour ma jobardise….
Mais, du moins, laisse que je te dise,
Nos livres bons, entends-tu, nos livres
Seuls, te font ces yeux fous de Survivre
Qui vers ta Matrice après déchaînent
Les héros du viol et du sans-gêne.
Adieu. Noble et lent, vais me remettre
À la culture des Belles-Lettres.
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