Odelette anacréontique

Pour que je t’aime, ô mon poëte,

Ne fais pas fuir par trop d’ardeur

Mon amour, colombe inquiète,

Au ciel rose de la pudeur.
L’oiseau qui marche dans l’allée

S’effraye et part au moindre bruit ;

Ma passion est chose ailée

Et s’envole quand on la suit.
Muet comme l’Hermès de marbre,

Sous la charmille pose-toi ;

Tu verras bientôt de son arbre

L’oiseau descendre sans effroi.
Tes tempes sentiront près d’elles,

Avec des souffles de fraîcheur,

Une palpitation d’ailes

Dans un tourbillon de blancheur,
Et la colombe apprivoisée

Sur ton épaule s’abattra,

Et son bec à pointe rosée

De ton baiser s’enivrera.

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Odelette anacréontique
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