La Vendange

Les fauves sont partis, soumis au vendangeur

Tandis qu’en la cité, construite à son de flûte,

Au cirque, le laurier se fane après la lutte,

Que le nom des champions s’efface au mur d’honneur.
Le cortège s’éloigne. Il passe les hauteurs,

Des tas de soldats tués pourrissent sous les buttes,

La terre, ivre de sang, transpire, écume, jute

Et d’un filmier puissant submerge les vainqueurs.
Toi seul restes toi-même, ô Vin, dans tes barriques,

Tu teindras notre bouche à tes couleurs magiques,

Puis nous irons rejoindre en terre les palais
Dont la cloche rythmant la chanson des cigales,

Se tait, comme autrefois la flûte et les cymbales.

Le vent même s’est tu. Le tonnerre se tait.

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La Vendange
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