La chanson du petit hypertrophique

C’est d’un’ maladie d’ cœur

Qu’est mort’, m’a dit l’ docteur,

Tir-lan-laire

Ma pauv’ mère;

Et que j’irai là-bas,

Fair’ dodo z’avec elle.

J’entends mon cœur qui bat,

C’est maman qui m’appelle!
On rit d’ moi dans les rues,

De mes min’s incongrues

La-i-tou!

D’enfant saoul;

Ah! Dieu! C’est qu’à chaqu’ pas

J’étouff’, moi, je chancelle!

J’entends mon cœur qui bat,

C’est maman qui m’appelle!
Aussi j’ vais par les champs

Sangloter aux couchants,

La-ri-rette!

C’est bien bête.

Mais le soleil, j’ sais pas,

M’ semble un cœur qui ruisselle!

J’entends mon cœur qui bat,

C’est maman qui m’appelle!
Ah! si la p’tit’ Gen’viève

Voulait d’ mon cœur qui s’ crève.

Pi-lou-i!

Ah, oui!

J’ suis jaune et triste, hélas!

Elle est ros’, gaie et belle!

J’entends mon cœur qui bat,

C’est maman qui m’appelle!
Non, tout l’ monde est méchant,

Hors le cœur des couchants,

Tir-lan-laire!

Et ma mère,

Et j’ veux aller là-bas

Fair’ dodo z’avec elle…

Mon cœur bat, bat, bat, bat…

Dis, Maman, tu m’appelles?

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La chanson du petit hypertrophique
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