Aubade parisienne

Pour venir t’aimer, ma chère,

Je franchis les blancs ruisseaux,

Et j’ai l’âme si légère

Que j’ai pitié des oiseaux.
Quel temps fait-il donc ? Il gèle,

Mais je me crois au printemps.

Entends-tu, mademoiselle ?

Tu m’as rendu mes vingt ans.
Tu m’as rendu ma jeunesse.

Ce cœur que je croyais mort,

Je veux pour toi qu’il renaisse ;

Écoute, comme il bat fort !
Quelle heure est-il ? Tu déjeunes ;

Prends ce fruit et mords dedans.

C’est permis, nous sommes jeunes,

Et j’en mange sur tes dents.
Parle-moi, dis-moi des choses.

Je n’écoute pas, je vois

S’agiter tes lèvres roses

Et je respire ta voix.
Je t’aime et je t’aime encore ;

A tes pieds je viens m’asseoir.

Laisse-moi faire ; j’adore

Le tapis de ton boudoir !

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Aubade parisienne
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