Rue Aubry-le-Boucher (en démolition)

Rue Aubry-le-Boucher on peut te foutre en l’air,

Bouziller tes tapins, tes tôles et tes crèches

Où se faisaient trancher des sœurs comaco blèches

Portant bavette en deuil sous des nichons riders.
On peut te maquiller de béton et de fer

On peut virer ton blaze et dégommer ta dèche

Ton casier judiciaire aura toujours en flèche

Liabeuf qui fit risette un matin à Deibler.
À Sorgue, aux Innocents, les esgourdes m’en tintent.

Son fantôme poursuit les flics. Il les esquinte.

Par vanne ils l’ont donné, sapé, guillotiné
Mais il décarre, malgré eux. Il court la belle,

Laissant en rade indics, roussins et hirondelles,

Que de sa lame Aubry tatoue au raisiné.

Évaluations et critiques :

Rue Aubry-le-Boucher (en démolition)
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre interprétation de ce poème et faites-nous part de vos idées créatives!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x