Rien ne captive autant que ce particulier

Charme de la musique où ma langueur s’adore,

Quand je poursuis, aux soirs, le reflet que mordore

Maint lustre au tapis vert du salon familier.
Que j’aime entendre alors, plein de deuil singulier,

Monter du piano, comme d’une mandore,

Le rythme somnolent où ma névrose odore

Son spasme funéraire et cherche à s’oublier !
Gouffre intellectuel, ouvre-toi, large et sombre,

Malgré que toute joie en ta tristesse sombre,

J’y peux trouver encor comme un reste d’oubli.
Si mon âme se perd dans les gammes étranges

De ce motif en deuil que Chopin a poli

Sur un rythme inquiet appris des noirs Archanges.

Évaluations et critiques :

Mazurka
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