A un fondateur de ville

Las de poursuivre en vain l’Ophir insaisissable,

Tu fondas, en un pli de ce golfe enchanté

Où l’étendard royal par tes mains fut planté,

Une Carthage neuve au pays de la Fable.
Tu voulais que ton nom ne fût point périssable,

Et tu crus l’avoir bien pour toujours cimenté

A ce mortier sanglant dont tu fis ta cité ;

Mais ton espoir, soldat, fut bâti sur le sable.
Carthagène étouffant sous le torride azur,

Avec ses noirs palais voit s’écrouler ton mur

Dans l’Océan fiévreux qui dévore sa grève ;
Et seule, à ton cimier brille, ô Conquistador,

Héraldique témoin des splendeurs de ton rêve,

Une Ville d’argent qu’ombrage un palmier d’or.

Évaluations et critiques :

A un fondateur de ville
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x