Je me meurs, je succombe au destin qui m’accable.

De ce dernier moment veux-tu charmer l’horreur ?

Viens encore une fois presser ta main coupable

Sur mon coeur.
Quand il aura cessé de brûler et d’attendre,

Tu ne sentiras pas de remords superflus ;

Mais tu diras :  » Ce coeur, qui pour moi fut si tendre,

N’aime plus.  »
Vois l’amour qui s’enfuit de mon âme blessée,

Contemple ton ouvrage et ne sens nul effroi :

La mort est dans mon sein, pourtant je suis glacée

Moins que toi.
Prends ce coeur, prends ton bien ! L’amante qui t’adore

N’eut jamais à t’offrir, hélas ! Un autre don ;

Mais en le déchirant, tu peux y lire encore

Ton pardon.

Évaluations et critiques :

Le pardon
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis est important! Que pensez-vous de ce poème? Partagez-le avec nous!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x