Le couchant adoucit le sourire du ciel

Le couchant adoucit le sourire du ciel.

La nuit vient gravement, ainsi qu’une prêtresse.

La brise a déroulé, d’un geste de caresse,

Tes cheveux aux blondeurs de maïs et de miel.
Tes lèvres ont gardé le pli de la parole

Dont mon rêve attentif s’est longtemps enchanté.

Une voix de souffrance a longtemps sangloté

Dans l’ombre d’où l’encens des fleurs blanches s’envole.
Ta robe a des frissons de festins somptueux,

Et, sous la majesté de la noble parure,

Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure,

Lys profane, ton corps pâle et voluptueux.
Ta prunelle aux bleus frais s’alanguit et se pâme.

Je vois, dans tes regards pareils aux tristes cieux,

Dans cette pureté dernière de tes yeux,

La forme endolorie et lasse de ton âme.
Là-bas s’apaise enfin l’essaim d’or des guêpiers…

Parmi les chants vaincus et les splendeurs éteintes,

Tu frôles sans les voir les frêles hyacinthes

Qui se meurent d’amour, ayant touché tes pieds.

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Le couchant adoucit le sourire du ciel
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