Dans ce vallon sauvage où César t’exila,

Sur la roche moussue, au chemin d’Ardiège,

Penchant ton front qu’argente une précoce neige,

Chaque soir, à pas lents, tu viens t’accouder là.
Tu revois ta jeunesse et ta chère villa

Et le Flamine rouge avec son blanc cortège ;

Et pour que le regret du sol Latin s’allège,

Tu regardes le ciel, triste Sabinula.
Vers le Gar éclatant aux sept pointes calcaires,

Les aigles attardés qui regagnent leurs aires

Emportent en leur vol tes rêves familiers ;
Et seule, sans désirs, n’espérant rien de l’homme,

Tu dresses des autels aux Monts hospitaliers

Dont les Dieux plus prochains te consolent de Rome

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L’exilée
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