L’Ombre assourdit le flux

L’ombre assourdit le flux et le reflux des choses.

Parmi l’accablement des parfums et des fleurs,

Tes lèvres ont pleuré leurs rythmiques douleurs

Dans un refrain mêlé de sanglots et de pauses.
Et la langueur des lits, la paix des portes closes,

Entourent nos désirs et nos âpres pâleurs…

Dédaignant la lumière et le fard des couleurs,

Nous mêlons aux baisers le soir lassé de roses.
Tes yeux aux bleus aigus d’acier et de crystal

S’entr’ouvre froidement, ternis comme un métal ;

Le ciel s’est recouvert d’une brume blafarde.
Effleurant ton sommeil opprimé sous le faix

Des ivresses, la lune aux rayons verts s’attarde

Sur la ruine d’or de tes cheveux défaits.

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L’Ombre assourdit le flux
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