Le bouc émissaire

Les veines de la berge s’engourdissent d’étranges larves nous et nos frères

dans les champs le squelettes attendent leurs frissons et la chair rien ne viendra et la saison est nulle

la morsure de nos promesses s’est accomplie au-dessus su sein d’un village et le village est mort avec tous ses hommes qu’on ne reconnaissait à travers leur tube de mica hier qu’à la patience violette de leurs excréments

muets

Ô cueilleuse

si fragile si fragile au bord des nuits la pâtisserie du pysage qu’à la fin jubilation à tête blanche des pygargues elle y vole mais pour l’oeil qui se voit il y a sur la paroi prophète d’ombre et tremblant au gré des pyrites un coeur qui pompe un sang de lumière et d’herbe

et la mer l’Aborigène une poignée de rumeurs entre les dents se traîne hors de ses os marsupiaux et posant sa première pierre d’île dans le vent qui s’éboule de la force renouvelée des foetus, rumine flamber ses punchs d’anathèmes et de mirage vers la merveille nue de nos villes tâtant le futur et nos gueules claquantes de bouc émissaire.

Évaluations et critiques :

Le bouc émissaire
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre poésie avec le monde! Quelle est votre opinion sur ce poème?

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x