Bien que les champs, les fleuves et les lieux

Bien que les champs, les fleuves et les lieux,

Les monts, les bois, que j’ai laissés derrière,

Me tiennent loin de ma douce guerrière,

Astre fatal d’où s’écoule mon mieux,
Quelque Démon par le congé des Cieux,

Qui présidait à mon ardeur première,

Conduit toujours d’une aile coutumière

Sa belle image au séjour de mes yeux.
Toutes les nuits, impatient de hâte,

Entre mes bras je rembrasse et retâte

Son vain portrait en cent formes trompeur.
Mais quand il voit que content je sommeille.

Moquant mes bras il s’enfuit, et m’éveille,

Seul en mon lit, plein de honte et de peur.

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Bien que les champs, les fleuves et les lieux
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