Obus couleur de lune – Simultanéités

Les canons tonnent dans la nuit

On dirait des vagues tempête

Des coeurs où pointe un grand ennui

Ennui qui toujours se répète
Il regarde venir là-bas

Les prisonniers L’heure est si douce

Dans ce grand bruit ouaté très bas

Très bas qui grandit sans secousse
Il tient son casque dans ses mains

Pour saluer la souvenance

Des lys des roses des jasmins

Éclos dans les jardins de France
Et sous la cagoule masqué

Il pense à des cheveux si sombres

Mais qui donc l’attend sur le quai

Ô vaste mer aux mauves ombres
Belles noix du vivant noyer

La grand folie en vain vous gaule

Brunette écoute gazouiller

La mésange sur ton épaule
Notre amour est une lueur

Qu’un projecteur du coeur dirige

Vers l’ardeur égale du coeur

Qui sur le haut Phare s’érige
Ô phare-fleur mes souvenirs

Les cheveux noirs de Madeleine

Les atroces lueurs des tirs

Ajoutent leur clarté soudaine

À tes beaux yeux ô Madeleine

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Obus couleur de lune – Simultanéités
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